Interpellée par les rumeurs faisant état d’une vague d’enlèvements supposés d’enfants aux abords des établissements scolaires à Libreville, l’ONG Educaf préconise, entre autres, que les cours soient suspendus en attendant que toute la lumière soit faite sur ces rapts supposés.
Active depuis plusieurs années dans le secteur de l’éducation, l’ONG Educaf, par l’entremise de son président, a écrit jeudi au Premier ministre pour lui demander de prononcer la «suspension des cours» au moment où des rumeurs sur une vague d’enlèvements supposés d’enfants aux abords des établissements scolaires sont relayées sur les réseaux sociaux. Geoffroy Mfoumboula Libeka invite le chef du gouvernement à faire toute la lumière sur cette situation, notamment à «ouvrir des enquêtes sur ces présumés faits d’enlèvements».
Dans sa correspondance adressée à Julien Nkoghe Bekale, le président de l’ONG Educaf l’invite également à «instruire le ministre de l’Intérieur sur le respect des dispositions interdisant la circulation des voitures à vitres fumées». Aussi, Geoffroy Mfoumboula Libeka exhorte-t-il le Premier ministre à «montrer l’exemple en veillant à ce que dès ce samedi 25 janvier 2020 aucune voiture d’un membre du gouvernement ou agent public n’ait des vitres fumées».
Si cette invite du président de l’ONG Educaf peut prêter à rire, son auteur ne la justifie pas moins. «Nous observons que les auteurs présumés de ces faits les réalisent souvent à bord de voiture avec vitres fumées, quoique cela soit interdit par la loi depuis 2015», rappelle l’Ambassadeur du leadership et de l’engagement jeunesse 2015.
À l’ONG Educaf, l’on tend à croire que cet ensemble de mesures permettra de prévenir de nouveaux actes de justice populaire comme cela a été rapporté ces dernières heures dans plusieurs quartiers de Libreville. Pour Geoffroy Mfoumboula Libeka, l’objectif est de «ramener la sérénité au sein de la population».