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Tropicale Amissa Bongo 2020: La "3G" pour tenter de sauver l’honneur du Gabon
Publié le samedi 25 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
Les
© Autre presse par DR
Les cyclistes de la Tropicale Amissa Bongo 2018 au bord du fleuve Ogooué à Lambaréné
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Ghislain Ndong, Geoffrois Ngandamba et Glenn Moulingui sont les derniers rescapés gabonais à cette 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo après 5 étapes. Un fardeau lourd à porter mais qu'ils devront néanmoins supporter jusqu' à la boucle à Libreville ce dimanche 26 janvier 2020.

La Tropicale Amissa Bongo édition 2020 s'achemine tout doucement vers sa fin. En attendant les deux dernières étapes, notamment celles de Port-Gentil et Libreville, les premiers enseignements ne sont une fois encore guère reluisante pour la sélection nationale du Gabon.

Au moment où certaines nations africaines récoltent désormais peu à peu les fruits de leur dix années voire plus de présence sur la Tropicale, à l'image du Cameroun qui a fêté sa première victoire d'étape jeudi 23 janvier écoulé, lors de l'étape Lambaréné-Mouila, grâce au sacre de Clovis Kamzong ou de l'Algérie avec le succès de Youcef Reguigui à Bifoun. Côté gabonais, c'est toujours le calme plat.

Non, disons la bérézina au point où Samuel Ella, un gabonais vivant à Bitam s'interrogeait à notre passage sur la nécessité de perpétuer cette compétition qui a «montré à la face du monde et à nos hôtes, le manque de sérieux et de considération de cette discipline au Gabon».

Et ce sentiment tend à se propager à chaque étape de la petite reine, laquelle censée être la vitrine d'expression des cyclistes gabonais mais désormais transformée en «purgatoire» pour ces derniers. Disons même une espèce de «mur de lamentation» où à chaque édition, les chapelets de doléances et autres manquements sont ressortis pour implorer miséricorde auprès du ministère des sports, afin de trouver des solutions, visiblement palliatives d'autant que rien vraisemblablement n’a changé. Et oui rien!

Pour cette année, la parade a été trouvée côté ministère des sports. 20 jours de préparation pour les coureurs gabonais dans la province du Haut-Ogooué. Pas suffisante, clame Abraham Olano dépité, sélectionneur national du Gabon, lequel ne s'attend d’ailleurs pas à un «miracle» nous a t-il rassuré 24heures avant le démarrage de la course à Oyem.

En effet, ce dernier a plutôt jeter ses cartes et mis un accent particulier sur la capacité de ses poulains à se surpasser pour ne pas abdiquer avant l'heure. Sauf que ce discours n'a visiblement pas eu les effets escomptés. La raison avancée est que dès la première étape, Bitam-Ebolowa, Loïc Denaka en avait fini avec la Tropicale. Très vite rejoint un jour après par Randy Lekibi et Farel Mba. Seuls Ghislain Ndong, Geoffrois Ngandamba et Glenn Moulingui doivent poursuivre l'aventure et lutter pour finir à Libreville ce dimanche.

La « 3G » aura-t-elle des cuisses et des poumons solides pour y arriver? L’étape de demain dans la ville du sable (Mandji) nous donnera les premières réponses.

Fusher Edzang, envoyé spécial à Bifoun
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