Le gouvernement gabonais, via un partenariat financier entre la Société équatoriale des mines (Sem) et la banque panafricaine Africa finance corp (AFC) lancera une campagne de cartographie géologique de l’ensemble du territoire national, couvrant une superficie de 267 668 km². Celle-ci vise à déceler des indices miniers enfouis dans le sous-sol gabonais.
Cette initiative qui fait suite au projet d’inventaire minier, de cartographie géologique et de formation, conduite entre 2005 et 2010 par le Bureau de recherches géologiques et minières de France (BRGM), est censée doter le pays d’une base de données géologiques et minières fiables, d’une carte des ressources en matériaux et minéraux industriels.
Si le montant du financement de cette opération de cartographie géologique, les enjeux du projet à réaliser dans une limite de temps fixée à un trimestre ainsi que l’identité des entreprises commises à la tâche ne sont pas révélés, le porteur de cette initiative est connu. C’est Noureddin Bongo, le coordinateur général des Affaires présidentielles et fils aîné du président Ali Bongo.
Ce «marathon minier» comporterait plusieurs volets : un retraitement d’un lever de 1982 couvrant l’ensemble du Gabon et des acquisitions nouvelles, un levé géophysique aéroporté ; l’identification de nouvelles zones à potentiel minier ; une prospection stratégique des blocs dispersés sur le territoire, un inventaire minier, l’interprétation par des outils modernes de l’ensemble des données géophysiques.