Après l’annonce par les autorités chinoises de l’éventuelle transmission interhumaine du mystérieux virus qui sévit depuis quelques jours dans certaines villes chinoises, ni le gouvernement gabonais ni l’Aéroport de Libreville (ADL) n’ont communiqué sur des recommandations aux voyageurs au départ ou à l’arrivée dans la capitale, alors que ce mardi, 7 personnes sont déclarées mortes, victimes de cette épidémie de pneumonie.
Apparu ces derniers jours dans certaines grandes villes du pays, un nouveau coronavirus a déjà fait 7 morts en Chine. Plusieurs pays, à l’instar de la France où le nombre de voyageurs en partance ou en provenance de la Chine se compte en million, ont communiqué depuis hier sur les précautions à prendre pour les touristes. D’autant que la célébration du Nouvel An chinois est prévue pour le samedi 25 janvier prochain. Au Gabon, c’est silence radio.
Bien que le pays compte également quelques habitués de la Chine et plusieurs hommes d’affaires chinois effectuant des aller-retour entre la Chine et le Gabon, le gouvernement semble ne pas avoir pris la mesure des risques encourus par les populations. Aucune communication du ministère de la Santé n’a en effet été faite depuis la déclaration de ce virus mystérieux. Pourtant, aux dernières nouvelles, cette épidémie de pneumonie est transmissible de l’homme à l’homme.
Selon l’AFP, dans plusieurs aéroports internationaux, de la Chine à l’Australie, en passant par la France, des contrôles systématiques à l’arrivée des vols en provenance des zones jugées à risques sont effectués. Ceux-ci consistent notamment à vérifier la température corporelle des passagers. A l’aéroport international Léon Mba de Libreville, aucun contrôle du genre n’a officiellement été mis en place ces dernières heures.
Si les autorités gabonaises n’ont pas réagi jusque-là, c’est qu’elles attendent sans doute les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont les instructions devraient être communiquées dans les prochaines heures. Pourtant, les autorités gabonaises ont toujours su réagir promptement face à certaines menaces, parmi lesquelles le retour du virus Ebola dans le pays.