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Henri Claude Oyima : «il faut que le secteur privé prenne en main les problématiques de développement»
Publié le mercredi 22 janvier 2020  |  Gabon Media Time
Henri-Claude
© Autre presse par DR
Henri-Claude OYIMA, président de la Fondation BGFIBank
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Au détour d’une longue interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le président du conseil d’administration de BGFIBank s’est exprimé sur la situation économique du Gabon et des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Dans ce portrait lucide et objectif de la situation actuelle, l’homme d’affaires a notamment souligné la partition importante que doit jouer le secteur privé dans la problématique de développement.

A la tête d’une holding classée 51ème sur le continent et leader en Afrique centrale, Henri Claude Oyima est un de ces patrons dont la structure a su s’imposer par son modèle de gestion et de gouvernance. Ainsi, lorsque le patron de BGFIBank souligne l’impact que peut avoir le secteur privé sur le développement, ses propos sont éloquents.

En effet, en indiquant à nos confrères de Jeune Afrique « qu’il faut que le secteur privé prenne en main les problématiques de développement », Henri Claude Oyima a posé les jalons de ce qui devrait constituer le socle de l’économie africaine de demain dans sa globalité, et particulièrement celle du Gabon. Confiné dans un schéma visant à « se développer avec l’investissement direct étranger et les finex », le pays peine à tirer profit de ses champions nationaux.

Or, comme l’a souligné le PDG du groupe BGFIBbank, « aucun pays au monde ne peut se développer avec un programme du FMI (…) Ce n’est donc pas la bonne approche ». Au final, loin de peser lourd dans les problématiques de lutte contre la croissance des inégalités, les combats environnementaux ou l’employabilité des jeunes, le secteur privé bien que disposant d’une puissance financière capable de résorber ces problématiques, se contente d’un simple rôle d’observateur.
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