Dans le cadre des activités du projet ‘’voix des citoyens pour le changement’’ (CV4C), Brainforest et Centre for International Development and Training (CIDT) ont récemment organisé à Libreville, un atelier régional de planification de ce projet.
Financé par l’Union Européenne et le gouvernement anglais, ce projet a pour objectif principal de renforcer les capacités des acteurs de la société civile pour leurs permettre de faire un suivi de toutes les questions liées à la gestion durable des ressources naturelles dans le bassin du Congo.
« Dans le cadre de ce projet au niveau du Gabon, nous n’avons pas une grande expérience mais actuellement avec le renforcement des capacités qui a été effectué, nous avons maintenant une expertise qui est acquise au niveau de l’équipe de Brainforest et nous menons actuellement un suivi de ce qui se fait dans le cadre des forêts et des mines. Actuellement nous avons eu des missions pour observer un peu ce qui se fait en termes de respect des droits des communautés. C’est un cheval de bataille aussi de Brainforest par rapport à l’activité, il nous semble aujourd’hui plus aisé de pouvoir donner des informations sur ce qui se fait », a expliqué Elodie Grâce Ntsame Ollomo, chef de projet CV4C.
Du 14 au 16, trois jours, tous les partenaires du projet ont discuté sur les impacts de mise en œuvre de ce projet lancé en 2017 et ont réfléchi aux perspectives de l’année 2020.
« En Afrique centrale, nous sommes dans un contexte où la gouvernance forestière est un challenge lorsqu’on s’y lance. Autant nous sommes confrontés au problème de gouvernance politique, autant nous sommes confrontés à celui de la gouvernance économique et le secteur forestier fait partir de ces secteurs problématiques. C’est une opportunité pour les organisations que nous représentons de bénéficier de ce projet. Nous remercions les initiateurs de ce projet », a indiqué à l’ouverture des travaux, le Secrétaire Exécutif de Brainforest, Marc Ona Essangui.
Mis en œuvre dans six pays de la sous-région, le but ultime de cette action est d’accroître la contribution des forêts au développement, à travers la réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts, de la conservation de la biodiversité, de la fourniture durable de biens et services éco-systémiques, et de l’amélioration des moyens de subsistances pour les communautés locales vivant dans les forêts.