Les débarcadères sont d'importants points de débarquements et de commercialisation de poissons. Le gouvernement cherche-t-il à maîtriser l'intégralité des échanges quasi-informels, car peu quantifiés, qui se déroulent dans ces lieux ?
En tout cas, le ministre de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, s'est rendu sur les points de débarquements de poissons d'Ambowè, Alibandeng, Bambouchine et d'Ozoungué, cette fin de semaine, pour vérifier les déclarations des captures de pêche et évaluer les conditions de débarquements des poissons qui en sont issus.
Faut-il le rappeler, la branche pêche artisanale en mer est encore mal maîtrisée localement. Notamment, le nombre de poissons et d'autres produits halieutiques capturés et commercialisés. Le problème date de plusieurs années. La province de l'Estuaire compte une multitude de petites zones de débarquement de poissons provenant de la pêche artisanale.
De Kango à Libreville, en passant par Owendo, Akanda et Donguila, les grossistes, demi-grossistes et revendeurs se ravitaillent dans des nombreux bras de mer dépourvus d'infrastructures adaptées. Bien qu'ayant, certes, une cartographie de ces zones, le gouvernement tarde à mettre une stratégie efficace de comptage et de déclarations des captures. L'administration de la pêche aurait un déficit d'effectif nécessaire à la mise en place des brigades.