Tous les matins les Librevillois se bousculent pour emprunter un taxi. Le fait est beaucoup plus visible en période scolaire où les élèves et les travailleurs se marchent dessus pour se faire se transporter.
Comme dans toutes les grandes métropoles, à Libreville la capitale gabonaise, le lever du jour rime avec empressement pour les populations. Des populations qui se lèvent tôt le matin pour se rendre à leurs occupation quotidiennes. Pour s’y rendre, ils empruntent des taxis pour le plus grand nombre. C’est là que le bas blesse, parce qu’il n’est pas du tout facile de prendre le taxi à certains endroits en raison de l’affluence de la clientèle et du nombre pas très élevé de taxis.
Une clientèle que l’on segmente en deux ordres : les travailleurs et les apprenants. Durant la période scolaire comme c’est actuellement le cas, les élèves sont le premier choix des taximans. Un choix dû au fait qu’ils sont beaucoup plus nombreux. On comprend que la rentabilité guide les taximans. Entre cette rentabilité qui est sans doute non- négligeable et les fortes propositions de certains travailleurs, on tombe facilement dans la difficulté.
Pris entre ces deux feux, les taximans travaillent plus que jamais avec une calculatrice dans la tête. La prise de décision se fait à des moments après des instants d’hésitations. La conséquence immédiate est que les bouchons surviennent. Ce spectacle se présente devant nos yeux à tous les carrefours de nos quartiers tôt le matin. Les images qui illustrent nos propos ont été prises au carrefour fin goudron ( Nzeng-Ayong ) où les élèves et les travailleurs se froissent tous les matins pour sortir du quartier.