50 ans après sa création, l’université Omar Bongo ne parvient toujours pas à se présenter sous une belle image. Son état actuel interdit tout épanouissement intellectuel.
Le campus de l’Université Omar Bongo (UOB), a eu cette semaine, la visite du ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, Pascal Houangni Ambourouè. Ce dernier, accompagné de son collègue de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, s’est rendu sur le site universitaire dans l’objectif d’élaborer un plan de restauration du réseau électrique de l’UOB. A cette occasion, Marc-Louis Ropivia, le recteur de cette académie, a annoncé à la presse que son institution prépare cette année, la célébration de son cinquantenaire. Créée en 1970, l’université ne revêt pas sa plus belle robe actuellement. Une grande partie des bâtiments est vétuste.
Malgré les efforts fournis pour donner une belle image des premiers bâtiments, ceux situés près du rectorat, le reste de cette institution qui a formé plusieurs cadres du Gabon est très peu enviable. Plus loin, sur le site de l’ancienne cité universitaire, tout est en ruine depuis le lancement des travaux en 2014. Cette année-là, les étudiants avaient été déguerpis dans l’empressement sous prétexte du démarrage imminent des travaux de restauration. Six années plus tard, le campus est dans les décombres. Les gravas générés par le démarrage desdits travaux trainent partout comme sur un champ de guerre. Le milieu n’est plus favorable à la transmission des savoirs.
La célébration de son cinquantenaire sera peut-être l’occasion, pour les autorités, de revoir la gestion de la première université du Gabon, l’Université Omar Bongo.