Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon : la CPI s’oppose à la cloture de l’affaire sur les violences post-électorales de 2016
Publié le vendredi 17 janvier 2020  |  Gabon Media Time
La
© Autre presse par DR
La Cour pénale internationale (CPI)
Comment


Pendante devant la Cour pénale internationale (CPI), le dossier portant sur les violences post-électorales survenues au cours des jours qui ont suivis la proclamation des résultats de la présidentielle le 31 août 2016, par Pacome Boubele Boubeya, semble être loin d’avoir livré son épilogue. La première chambre préliminaire de cette institution judiciaire internationale refuserait, selon Jeune Afrique de clore ce dossier aux conséquences politiques majeure pour le Gabon.

La Cour pénale internationale s’opposerait à la clôture du dossier portant sur les violences post-électorales de 2016 survenus au Gabon. Ce malgré le fait que la procureure de l’institution, Fatou Bensouda, ait préconisé de mettre un terme aux investigations aux termes d’un communiqué de presse rendu public le 21 septembre 2018. « À l’issue d’un examen approfondi (…) j’ai estimé, qu’à ce stade, les conditions juridiques justifiant l’ouverture d’une enquête dans la situation en République gabonaise (le « Gabon ») n’étaient pas remplies », avait-elle indiqué.

La première chambre préliminaire de la juridiction pénale internationale située à La Haye aux Pays-Bas aurait donc décidé ce mercredi 15 janvier de ne pas écarter définitivement l’idée de reouvrir une enquête sur pour examiner la qualification des actes commis au Gabon après l’élection présidentielle du 27 août 2016 qui opposait principalement Ali Bongo Ondimba au candidat unique de l’opposition Jean Ping, qui continue de revendiquer sa vocatoire près de 4 ans après cette échéance électorale.

Pour rappel, c’est le gouvernement par l’entremise du ministère de la Justice avait saisi la CPI, accusant l’opposition d’avoir commis de nature à entraîner la compétence de l’institution de La Haye. L’opposition quant à elle accusait les forces de l’ordre de violences lors de la manifestation qui ont suivi la proclamation de la présidentielle, notamment l’attaque du quartier général de Jean Ping.
Commentaires


Comment