S'estimant victime de "propos vexatoires et infamants", le coordonateur des Affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, par le truchement de son conseil, a déposé une plainte contre Georges Mpaga, Jean Rémy Yama, Marcel Libama et Ghislain Malanda.
Depuis quelque temps, le coordonnateur des Affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, est victime d'attaques injustifiées. En tout cas, par le biais de son avocat, Me Claude Dumont Beghi, il a déposé une plainte hier, auprès des autorités judiciaires compétentes, "pour dénonciation calomnieuse", contre quatre leaders de la société civile. Notamment Ghislain Malanda, président du mouvement "Sauvons la République", Jean Rémy Yama, leader de l'organisation syndicale Dynamique unitaire (DU), Marcel Libama, président du mouvement "Ça suffit comme ça" et Georges Mpaga, figure de proue du Réseau d'organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG).
Quatre leaders qui, le 13 janvier dernier, avaient saisi concomitamment, par le moyen d'une plainte contre lui, la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI), le procureur de la République près le tribunal de Libreville, l'Agence nationale d'investigation financière (Anif), pour des "faits de corruption active et passive, corruption d'agents publics étrangers, blanchiment des capitaux, de criminalité financière en bande organisée ou encore d'association de malfaiteurs". Une plainte s'appuyant, selon eux, sur la découverte récemment, par des gendarmes, d'une importante somme d'argent, dans un véhicule conduit par des agents de la Garde républicaine, qui auraient laissé entendre que celle-ci appartiendrait à Nourredin Bongo Valentin.
Des faits qualifiés par Me Claude Dumont Beghi "d'allégations tendancieuses ne reposant sur aucune base factuelle sérieuse et sur aucun fondement juridique conforme".