Plainte contre Nourredin Bongo Valentin : La réplique de la présidence

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Publié le mercredi 15 janvier 2020 | InfosGabon

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Nourredin Bongo Valentin, coordinateur des affaires présidentielles

Pour le Porte-parole de cette institution, Jessye Ella Ekoga, cette initiative contre le coordinateur général des affaires présidentielles ne repose sur aucun fait matériel et est vouée à l’échec.

Le lundi 13 janvier 2020 quatre leaders d’organisations proches de l’opposition gabonaise ont saisi la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) d’une plainte contre Nourredin Bongo Valentin. Georges Mpaga du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance, Jean Rémy Yama de la confédération syndicale Dynamique unitaire, Malanda Ghislain de Sauvons la République et Marcel Libama de Ça suffit comme ça accusent le coordinateur général des affaires présidentielles «des faits de corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers, de blanchiment des capitaux, de criminalité financière en bande organisée ou encore d’association de malfaiteurs».

Dans leur requête, les plaignants fondent leur accusation sur des déclarations faites par “des agents de la Garde républicaine aux éléments de la Gendarmerie nationale” qui, au cours d’un contrôle de routine, auraient avoué que “les sacs bourrés d’argent” qu’ils possédaient par devers eux appartenaient à Nourredin Bongo Valentin.

Face à ces accusations apparemment sans fondements et dont l’objectif final serait tout simplement de salir l’image du coordinateur général des affaires présidentielles et par delà la personne du président Ali Bongo Ondimba, la réaction de la présidence de la République ne s’est pas faite attendre. Par la voix de son porte-parole, elle a tenu à dénoncer un mensonge grotesque de la part de ces organisations.

«Ces faits sont une espèce de fake news qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Ils ne reposent sur aucune base légale, sur aucun PV, sur aucun élément matériel», ironise Jessye Ella Ekogha. Et de prevenir : «C’est un joli coup de com qui ne mènera encore une fois à rien».

Pour les universitaires, le but visé par ce collectif d’organisations n’est que de créer le buzz. « Prenez un thème qui est dans l’actualité et qui fait débat dans l’opinion : la corruption et l’enrichissement illicite ; prenez une personnalité très médiatique, comme Nourredin Bongo Valentin, et vous avez un cocktail parfait pour faire le buzz dans les médias et sur les réseaux sociaux», souligne enseignant de l’Université Omar Bongo.

Fondant son analyse sur une autre plainte déposée par le passé par le collectif Appel à agir en 2019 qui, sans avoir qualité, appelait à constater la vacance de pouvoir, fait savoir que «dans quelque temps, vous verrez que les plaignants crieront au déni de justice car leur plainte n’a pas été traitée, quand bien même celle-ci est sans fondement et qu’ils n’ont pas qualité pour agir».

FIN/INFOSGABON/SM/2020

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