Les réquisitions du procureur de la République près la Cour d’appel de Libreville sont tombées en tout début d’après-midi ce lundi 13 janvier. Paradoxalement pour le cyber-activiste, celles-ci sont annonciatrices d’une bonne nouvelle.
Lors du procès en appel du cyber-activiste Landry Amiang Washington devant la Cour d’Appel de Libreville ce lundi, le procureur de la République a requis 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans et 4 mois fermes, une peine qui couvre la durée de détention que le prévenu a déjà effectué. Le jugement a été mis en délibéré au 30 mars prochain.
Landry Washington, qui comparaissait libre, n’aura donc pas à retourner en prison, sauf commission d’une nouvelle infraction.
Pour rappel, il avait été condamné en 2016 en première instance à une peine de trois ans de prison pour outrage au chef de l’Etat et instigation à la révolte.
Le cyber-activiste avait alors pour habitude de mettre régulièrement en ligne sur les réseaux sociaux des vidéos d’une extrême violence verbale à l’encontre des dirigeants gabonais (lire notre article).