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Oyem : Marche des élèves contre la nouvelle réforme du Bac
Publié le mardi 14 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Marche de protestation des élèves du lycée technique Nyonda Makita de Mouila
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Des centaines d’élèves du secondaire d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), ont effectué ce lundi 13 janvier, une marche pacifique, pour protester contre la récente réforme du Baccalauréat au Gabon et le non-paiement des arriérés de bourses.

A la suite de leurs camarades de Libreville il y a quelques jours, plusieurs centaines d’élèves des établissements secondaires d’Oyem, notamment ceux du Lycée d’Etat Richard Nguema Bekale (LERNB), du Collège d’enseignement secondaire (CES) Ekogha Mengue et du Lycée privé Ondo et Fils, sont descendus dans la rue ce lundi en fin de matinée pour protester contre la nouvelle réforme du Baccalauréat au Gabon.

«Nous manifestons aujourd’hui contre la nouvelle réforme sur le Bac dans notre pays, qui prévoit un nouveau système de calcul de moyennes à l’issue du 2è tour. Cette réforme avilissante et inopportune ne joue pas en faveur des élèves que nous sommes, mais cache mal un objectif, celui de diminuer le taux d’admissibilité à cet examen», s’est insurgé un manifestant.

Les élèves ont investi les rues du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem pour exprimer leur colère, obligeant les automobilistes à faire demi-tour pour éviter la casse, et faisant descendre de force leurs camarades embarqués dans les taxis.

Cette manifestion somme toute pacifique, dispersée au niveau du gouvernorat à coups de gaz lacrymogène par la police, n’aurait pas causé de dérapage, ni fait de victime, a-t-on signifié à l’AGP.

La réforme querellée fait état de la mise en place d’un nouveau système de calcul de la moyenne finale à l’issue du 2è tour du Baccalauréat. Elle prévoit que la note du 1er tour habituellement minimisée au 2è tour, aurait compté pour 30 % contre 70 % pour la note à l’oral.

Comme justificatif à cette nouvelle réforme du Baccalauréat, le ministre gabonais de l’Education nationale, Patrick Mouguiama Daouda, estime que celle-ci a été envisagée pour atténuer les effets trompeurs de l’augmentation exponentielle du nombre d’admis au 2è tour. Ce qui, selon lui, donne toujours une marge trompeuse du niveau réel du Bac.

JRBM
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