Le Gabon appliquera un nouveau système de dédouanement des marchandises, Sydonia World, dès ce lundi 13 janvier. Le ministre de l’Economie et des finances l’a annoncé le 9 janvier, lors de la réunion de restitution des résultats de l’audit de la profession des commissionnaires agréés en douane.
Jean-Marie Ogandaga veut dégripper le circuit de dédouanement des marchandises. Il a annoncé l’entrée en vigueur d’un nouveau système de contrôle, Sydonia World, dès ce lundi 13 janvier. Selon le ministre de l’Economie et des finances, ce nouveau système automatisé de dédouanement permettra de moderniser le système d’information des douanes. «C’est un nouveau système qui rentre en ligne de mire à partir de lundi (Ndlr. 13 janvier 2019). Sydonia World va remplacer le système actuellement utilisé qu’on appelle le Sydonia Plus», a-t-il indiqué.
La fiabilité des données collectées et la cohérence de l’information, entre toutes les parties prenantes de la chaine de dédouanement, sont les principales attentes visées par le gouvernement, à travers Sydonia World. «Il était question que l’on modernise notre système d’information pour que nous puissions avoir une information cohérente et sûre. [C’est important] pour l’ensemble des services qui participent à la question de dédouanement de marchandises et du paiement de droits et taxes qui y sont rattachés», a précisé Jean-Marie Ogandaga.
Le ministre a annoncé l’entrée en vigueur de ce nouveau système, le 9 janvier, à l’issue d’une réunion de restitution des résultats de l’audit de la profession des commissionnaires agréés en douane, lancé le 18 février 2018. S’il assure que ce nouveau système permettra de réduire les fraudes et autres dysfonctionnements relevés par cet audit, Sydonia World ne pourrait être efficace que si certaines recommandations formulées par l’audit sont prises en compte.
Parmi elles, la création d’un agrément national dont la durée de vie est limitée à deux ans, en remplacement des autorisations provisoires d’exercer ; l’affichage de la liste de tous les commissionnaires agréés en douane dans tous les bureaux centraux ; la création d’un conseil de discipline au sein de la profession ; l’établissement de contrôles périodiques de cette activité ; l’interdiction interdiction de prêter ou de céder son profil.
«Aujourd’hui, tout le monde sait au sortir de cette réunion ce qui est attendu par chaque participant. Aussi bien les douaniers eux-mêmes, que les commissionnaires en douane», a déclaré Jean-Marie Ogandaga. Selon les douaniers, «l’introduction de ce dispositif cadre avec les repères structurels de l’accord avec le FMI, notamment le point 11 qui concerne l’optimisation des recettes de l’Etat».