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Gabon : complicité de tentative de déstabilisation de l’Etat, le curieux chef d’accusation de Ike Ngouoni
Publié le samedi 11 janvier 2020  |  Gabon Media Time
Ike
© Autre presse par DR
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, conseiller spécial, porte-parole du président de la République
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On croyait tous les BLA-Boys écroués à Sans Famille pour les mêmes faits ou presque, ceux de détournement de fonds publics, de complicité de détournement de fonds publics, de concussion, de faux et usage de faux, blanchiment des capitaux, d’association de malfaiteurs tels qu’énuméres par le parquet de la République. A en croire La Lettre du Continent, Ike Ngouoni, l’ex porte parole de la présidence de la République ferait lui l’objet outre les malversations financières, d’une accusation pour Complicité de tentative de déstabilisation de l’Etat.

Ce pavé dans la mare jeté par la très informée Lettre du Continent conforte les supputation de l’opinion sur les raisons éventuelles, outre celles relatives aux malversations financières du déclenchement de l’opération Scorpion ayant abouti aux interpellations, suivies des placements en mandat de dépôt de Brice Laccruche Alihanga et ses plus proches collaborateurs. Ses intimes, tous ou presque membres de l’Association des jeunes émergents volontaires ( Ajev ) à laquelle faisait partie Ike Ngouoni Aila Oyouomi, sur qui peserait une accusation particulière grave, celle d’atteinte à la sûreté de l’Etat par des accusations sur éventuelle « Complicité de tentative de déstabilisation de l’Etat » pouvait-on lire dans le média panafricain.

Pour expliquer cette situation, il faut revenir à décembre 2019, plus précisément le 04 décembre 2019, où La Lettre du Continent, dans son n° 813, relevait que pendant la période de convalescence d’Ali Bongo au Maroc, le jeune Ike Ngouoni sous instruction de BLA « aurait organisé la venue au Gabon de onze vétérans des forces spéciales françaises en tête desquels un certain Stéphane Privat », nous révèle l’hebdomadaire l’Aube. Le déploiement d’un commando des forces étrangères qui ne disposait d’aucun ordre de mission et qui tout naturellement aurait alerté les services de renseignements surtout que selon ce journal, « le commando avait pris des contacts et effectué des repérages sur le territoire national laissant sérieusement penser à la préparation d’un coup de force, pour prendre le pouvoir ».

Cette situation expliquerait en partie le traitement particulièrement sévère et inhumain réservé au « messager intime » à la Prison centrale de Gros-Bouquet, où placé en cellule d’isolement, il est poussé dans ses derniers retranchements afin peut– être de délier le noeud de cette affaire qui le lie à Ike Ngouoni Aila Oyouomi. A noter qu’un autre proche de BLA en la personne d’Emmanuel Norbert Tony Ondo Mba, avait lui aussi été soupçonné d’une tentative de coup d’Etat. Alors cohérence ou simple concours de circonstances, la suite de cette affaire nous le dira.
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