Les travaux de la 6e réunion du Réseau des commandants des ports et des agents PFSO de l'Association de gestion des ports de l'Afrique de l'ouest et du centre (AGPAOC) se sont ouverts hier dans un hôtel de Libreville.
Au nom du directeur général de l'Office des ports et rades du Gabon, le conseiller Guy Durand Ondzounga a souhaité que ces travaux, qui s'achèvent demain, explorent deux axes.
Ces derniers sont en rapport avec la sécurité et la sûreté dans les ports. Avec comme leitmotiv les violences survenues dans la nuit du 21 ou 22 décembre 2019, dans les eaux de Libreville. Et au cours desquelles un compatriote a perdu la vie et quatre Chinois ont été enlevés.
Une préoccupation partagée par Germain Koffi Koffi, secrétaire général de l'AGPAOC, qui a rappelé qu'au mois de novembre 2019, des attaques similaires ont été enregistrées au Togo, au Bénin et, récemment, à Alembe au Cameroun. Aussi a-t-il insisté pour que la piraterie sur les navires de pêche et marchands figure en bonne place de ces travaux.
Pour sa part, le président de l'AGPAOC, par ailleurs commandant du port de Takoradi au Ghana, James R. Quayson, a estimé qu'en sus de deux axes mentionnés, cinq points ont été posés : l'immigration clandestine, le dragage et la pollution, le développement des ressources humaines, et la nécessité pour les ports d'établir de bonnes relations entre les autorités portuaires et maritimes.