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Plus de 700 ex agents d’Averda dans la tourmente
Publié le mardi 7 janvier 2020  |  Gabon Actu
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Des agents de la société Averda sorti pour ramasser le trop plein de déchets accumulés
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Plusieurs mois après le départ de la société de ramassage des ordures ménagers dans la capitale gabonaise, AVERDA, les ex agents de cette entreprise broient du noir dans l’indifférence totale de leur ancien employeur.

Les ex agents d’AVERDA sont dans la tourmente depuis le départ spectaculaire de la société de ramassage des ordures ménagers. Depuis plusieurs jours, ils ont pris d’assaut la Direction générale de l’entreprise pour réclamer leurs droits à leur ancien employeur. Lundi, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour se faire entendre.

Ce sont plus de 700 agents qui avaient été mis en congé technique en août 2019 dès la fermeture du siège social de l’entreprise à Libreville. Près de cinq mois après le statu quo demeure du coté de la Direction générale, notamment pour ce qui est de la procédure de liquidation des droits de ces travailleurs et le paiement de leurs arriérés de salaire.


« Le licenciement économique étant validé par l’inspection du travail, nous sommes rentrés en possession du certificat de travail et des lettres de licenciement mais jusqu’à présent on ne sait pas ce qui se passe. Nous venons à l’administration, il n’y a personne », a confié le porte-parole des anciens agents d’AVERDA.

L’une des conséquences à cette situation est l’accentuation de l’état de précarité de ces pères et mères de famille dont le plus grand nombre peine désormais à assurer les besoins élémentaires de leurs progénitures.

La société d’origine libanaise est arrivée au Gabon en 2014. Elle succédait à SOVOG et avait aussitôt bénéficié de la sympathie des Librevillois à cause de son professionnalisme. Mais ces derniers temps elle ne pouvait plus tenir ses engagements du fait de la dette élevé de l’Etat.

Forcé de plier bagage sous la pression du maire de la commune Libreville, AVERDA laisse derrière elle un passif peu reluisant. En plus de l’image insalubre que présente la capitale gabonaise depuis des mois, le calvaire se poursuit pour les ex-agents.

Lisa Mboui
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