Les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo sont touchées depuis plusieurs jours par une pénurie de carburant. Une situation qui a contraint le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa à réunir d’urgence en séance de travail les opérateurs économiques locaux intervenant dans le secteur, pour relancer le ravitaillement.
Depuis plusieurs jours, le sud-est du Gabon subit une pénurie de carburant. Au ministère du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines où l’on estime le déficit à 1,6 million de litres, cette situation ne manque pas d’inquiéter. Vincent de Paul Massassa a convié, vendredi 3 janvier, à Libreville, les marqueteurs du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo à une séance de travail. L’objectif, selon le membre du gouvernement, était de trouver des solutions à cette pénurie, conformément aux instructions du président de la République et du Premier ministre qui attendent une relance du ravitaillement dans les meilleurs délais.
Contrairement aux rumeurs sur la prétendue pénurie qui devrait également toucher Libreville et d’autres villes, le ministre des Hydrocarbures assure que «le produit est disponible, c’est l’acheminement qui fait défaut». Aussi, une révision de la programmation censée permettre l’approvisionnement des zones touchées en 24 heures est-elle en étude avec les acteurs du secteur.
Au terme de la séance de travail à laquelle ont pris part les opérateurs économiques locaux intervenant dans le transport, un ensemble de solutions palliatives à moyen et long terme ont donc été identifiées, rapporte Pierre Wilfried Pissa Tchambo, directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP).
Au ministère du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, on n’est pas loin d’attribuer la responsabilité de cette pénurie de carburant à la dégradation des routes et celle du chemin de fer ayant à nouveau causé d’importants dégâts matériels ces dernières semaines.