Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le beau-frère de Laccruche gardait 250 millions de FCFA dans sa maison (source judiciaire)
Publié le lundi 6 janvier 2020  |  Gabon Actu
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo, a rencontré le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron
Comment


Raphaël Nze Minko, beau-frère de Brice Laccruche Alihanga (ancien Directeur de cabinet du président Ali Bongo) visé par un mandat d’arrêt international, gardait dans sa maison la coquette somme de 250 millions de FCFA entassés dans deux coffres, a appris dimanche Gabonactu.com de source judiciaire.

L’argent a été débusqué lors d’une perquisition au domicile de M. Nze Minko suite à l’enquête ouverte dans le cadre de l’opération mains propres baptisée Scorpion. Un des coffres forts contenait 150 millions de FCFA. Le second avait la rondelette somme de 100 millions de FCFA, selon la source qui a requis l’anonymat.


Raphaël Nze Minko n’était plus présent à son domicile pendant cette fouille. Il aurait déjà quitté le territoire d’où le mandat d’arrêt international lancé contre lui le 3 janvier dernier par la justice gabonaise.

Le 2ème mandat cible Gervais Martial Koulayo Houlpaye, ancien collaborateur de Laccruche. Les noms de ces deux personnes ont été cité par un certain Fanou actuellement en détention préventive à la prison centrale de Libreville dans le cadre de l’opération mains propres visant l’assainissement des finances publiques. L’opération est dénommée Scorpion.

Selon le Procureur de la République, depuis son déclenchement en novembre dernier, l’opération Scorpion a permis d’interpeller 30 personnes. 6 ont été mises hors de cause, 4 personnes laissées en liberté provisoire et 20 autres inculpées et placées sous mandat de dépôt.

Scorpion a été lancée suite à des graves soupçons de détournements massifs des fonds publics et de blanchiment des capitaux.

Certains gabonais dénoncent plutôt un règlement de compte qui cible Brice Laccruche Alihanga et ses anciens collaborateurs ainsi que des cadres de son mouvement politique l’AJEV (Association des jeunes volontaires émergents).

Carl Nsitou
Commentaires


Comment