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2020, «une année de libération pour le Gabon», prédit Ben Moubamba
Publié le lundi 6 janvier 2020  |  Gabon Review
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© 20minutes.fr par DR
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l`Urbanisme, de l`Habitat social et du Logement reçu par le Président de la République de Côte d’Ivoire
Mardi 25 juillet 2017. Abidjan, Présidence. Le Président de la République de Côte d’Ivoire , S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben MOUBAMBA (photo).
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À l’instar d’autres leaders politiques ces derniers jours, le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) a prédit, à l’occasion de sa présentation des vœux, que l’année qui commence consacrera la «libération» du Gabon… à condition que les Gabonais se repentent.

Bien que se trouvant «au bout du monde» lors du passage à l’année 2020, Bruno Ben Moubamba n’a pas oublié de présenter ses vœux aux Gabonais. Le président de l’ACR a choisi de le faire via un direct, en mouvement, sur sa page Facebook. L’objectif était de montrer qu’il n’est ni «le sosie d’Ali Bongo» ni «le président élu de 2016» (allusion faite à Jean Ping). Conforme à son style, l’opposant a à nouveau fait une prédiction sur l’avenir, en déclarant que l’année qui commence sera consacrée la «libération» du Gabon.

«2020 sera une année de libération pour le peuple gabonais. 2020 sera l’année du changement, le renouveau et la restauration pour le peuple gabonais, à une condition, bien entendu : que le peuple gabonais entre dans la repentance, dans la demande du pardon à la Providence pour toutes les offenses dont s’est rendu coupables notre peuple et notre Nation», a-t-il exhorté, laissant entendre que les dirigeants n’ont pas été les seuls à fauter au cours de la précédente année. Pour Bruno Ben Moubamba, «notre peuple n’est pas exempt de tous reproches».

«Il faut que nous renoncions au mal. [Or], le mal au Gabon est incarné par des gens, mais ce mal est métaphysique et touche tous les Gabonais. Nous devons donc nous confesser, demander pardon à Dieu et nous réconcilier les uns avec les autres. Il n’y aura pas de Gabonais de rechange [ou] d’autres Gabonais inventés, les Gabonais de demain sont ceux d’aujourd’hui, mais qui auront changé de cœur, de comportement et qui auront renoncé à la culture du mal, à l’obscurité de l’ignorance pour enfin se tourner vers une dynamique positive», a exhorté l’ancien vice-premier ministre selon qui «notre pays est sale spirituellement».

Pour l’opposant qui appelle à l’union des Gabonais, «nous entrons dans une nouvelle ère de 30 ans, de 2020 à 2050, et cette génération sera celle du Gabon d’après : celle de la démocratie, du développement, de l’enrichissement des populations, de la restauration de l’honneur de la Patrie».
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