Lors de la clôture de la 2e session ordinaire de la première année de la 13e législature, le 31 décembre, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a justifié la levée de l’immunité parlementaire de Justin Ndoundangoye. Cette décision relève de la bonne volonté des élus du peuple à «contribuer à l’exercice de la justice».
Le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a clos le 31 décembre dernier, la 2e session ordinaire de l’Assemblée nationale. Un moment idoine pour faire le bilan et préciser les vues des députés sur de nombreux problèmes qui minent la société. Il s’est appesanti sur le climat sociopolitique et la volonté des députés de participer à une justice libre et efficace.
Faustin Boukoubi s’est prononcé sur le cas de leur collègue, le député de Franceville, Justin Ndoundangoye, dont l’immunité parlementaire, demandée à être levée par la justice, l’a été avant qu’il ne soit interpellé quelques heures après. «Quoi qu’on en dise, l’Assemblée nationale vient de prouver sa bonne foi de contribuer à l’exercice de la justice, en levant, bien que la mort dans l’âme, l’immunité d’un collègue, en vue de permettre la manifestation de la vérité», a déclaré Faustin Boukoubi.
Il a également dit le souhait des députés de voir cette justice se manifester dans les règles et de meilleures conditions. «Nous avons confiance en la justice gabonaise, en comptant sur le professionnalisme des juges pour faire preuve de perspicacité et de célérité, afin d’apaiser la tension ambiante», a dit le président de la chambre basse du parlement. Ce dernier estime que le Gabon baigne actuellement dans «un climat sociopolitique malsain, caractérisé par la persistance de présumés actes délictueux, voire criminels, mettant à rude épreuve les nerfs des autorités, des élus nationaux, des juges, des familles et de tous les citoyens».