Le Projet de développement des infrastructures locales phase II (PDIL II) était au cœur d’une séance de travail, le 3 janvier à Libreville. Le ministre de l’Économie a demandé au comité de pilotage du PDIL II de renforcer l’accès des quartiers sous-intégrés aux infrastructures et services urbains.
Le ministre de l’Économie souhaite que le Projet de développement des infrastructures locales phase II (PDIL II) accorde une place de choix à l’aménagement des voiries urbaines et à la gestion des déchets. Une vision déclinée au comité de pilotage du PDIL II lors d’une séance de travail, le 3 janvier à Libreville.
«Nous constatons tous les dégâts causés par les intempéries à Libreville. Il faut impérativement prendre le taureau par les cornes pour que ce projet soit une réussite», a indiqué le ministre de l’Économie. «Le plus important n’est pas le prestige, mais ce que veulent les populations et l’image que nous donnons aux bailleurs de fonds internationaux. Car il est inconcevable que l’argent prêté ne permette pas d’atteindre les objectifs fixés», a insisté Jean Marie Ogandaga, relayé par la télévision Gabon 1ère.
Le PDIL II est financé par la Banque mondiale à hauteur de 59,6 milliards de francs CFA, sur une période de cinq ans. Exécuté par la commission nationale des Travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (TIPPEE), le PDIL II est mis en œuvre sur la base des contrats de ville signés entre l’État et les municipalités bénéficiaires du projet.
L’un des objectifs de la deuxième phase du PDIL est d’améliorer les infrastructures des quartiers précaires des villes cibles. À Libreville, la municipalité penche pour des linéaires en pavés en vue de désengorger certains quartiers sous-intégrés. «Les linéaires sont connus de tous», a rappelé le 3e adjoint au maire de Libreville. «Lorsqu’on regarde toute la structuration de la ville de Libreville, nous croyons que les routes en pavés dans les zones désenclavées sont plus adaptées», a estimé Adrien Nguema Mba.
Le PDIL II vise également l’amélioration de l’environnement commercial et financier des PME, par le renforcement de leurs capacités techniques et managériales. Il permet également de renforcer et réformer les municipalités, afin d’améliorer leur capacité opérationnelle et leur gouvernance, dans le but de mieux les préparer à assumer la décentralisation.