Alors que de nouvelles rumeurs persistantes de son interpellation par les agents de l’antenne locale de la Direction générale des Recherches (DGR) circulent ces dernières heures sur les réseaux sociaux, Gabonreview a appris, samedi 4 janvier, de ses proches que l’ex-maire de Port-Gentil, Bernard Aperano, est bel et bien en liberté et ne fait l’objet d’aucune procédure judiciaire depuis son retrait momentané de la vie politique.
«C’est une infox !» Joint ce samedi pour confirmer ou infirmer la prétendue interpellation de Bernard Aperano par l’antenne locale de la DGR, un proche de l’ex-maire de Port-Gentil dément vigoureusement la rumeur diffusée ces dernières heures sur les réseaux sociaux. «Le maire AP [Aperano] que j’ai eu au téléphone vendredi [3 décembre] n’a jamais été interpellé par le B2 comme on le lit sur les réseaux sociaux et dans certains sites d’information en ligne en manque de sujets à sensation. Le maire qui est totalement libre de ses mouvements est d’ailleurs actuellement en deuil après le décès de son frère. C’est donc ajouter à sa douleur que de diffuser ou de relayer de telles informations mensongères sur sa personne, d’autant qu’il n’a rien à se reprocher», décale ce proche à Gabonreview.
Les rumeurs de la prétendue interpellation de Bernard Aperano circulent depuis plusieurs jours à Port-Gentil, indique un journaliste sur place. Certains prétendent que l’ancien édile qui n’est plus visible sur le terrain politique se cache pour ne pas être appréhendé par la justice à cause de sa gestion au cours de son passage à l’Hôtel de Ville de 2011 à 2018. «Faux !» assure le confrère, selon qui l’ex-maire «ne fait l’objet d’aucune procédure judiciaire jusqu’à preuve du contraire». Pour lui, les rumeurs sur la prétendue interpellation de Bernard Aperano dans le cadre de l’opération anticorruption en cours, et ayant déjà conduit plusieurs anciens responsables de l’administration publique et parapublique, vise surtout à dérouter l’opinion.
«Bernard Aperano est vraisemblablement victime d’un procès d’intention de la part de ses adversaires politiques, qui s’inquiètent sans nul doute de son retour aux affaires. Ici à Port-Gentil, certains, y compris au sein de son parti, le Parti démocratique gabonais, ne souhaitent pas le voir intégrer le gouvernement par exemple. Or, depuis qu’il a quitté la mairie, il s’est retiré de la vie publique et s’occupe plutôt de ses affaires à Omboué où il a ouvert quelques structures commerciales», estime notre confrère, qui ajoute que ces derniers mois dans la capitale économique, l’opinion est divisée entre ceux qui soutiennent «AP» pour les œuvres qu’il a posées lors de son passage à la mairie et ceux qui souhaitent que d’autres cadres politiques originaires de la ville que lui soient promus.
En sept ans, l’ancien édile de Port-Gentil a su imposer sa marque et beaucoup lui reconnaissent plusieurs réalisations, à l’instar de la construction des marchés et de l’ouverture de certains axes routiers secondaire de la ville.