Le Premier ministre a présidé, le 31 décembre, une réunion relative au Plan d’urgence contre l’insalubrité initié par le gouvernement. Il était question de faire le point des avancées avec les ministres concernés, alors que des tas d’immondices se sont accumulés en ces périodes des fêtes de fin d’année.
La capitale gabonaise croule sous de nombreux tas d’immondices. Pour voir clair face à ces phénomènes n’épargnant pas les communes voisines d’Owendo et Akanda, le chef du gouvernement s’est récemment entretenu avec les responsables des départements ministériels concernés. Il était question d’examiner l’avancée du Plan d’urgence contre l’insalubrité.
Le ministre en charge des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat, Léon Armel Bounda Balonzi, a indiqué que l’objectif était d’évaluer l’état d’avancement du Plan d’urgence contre l’insalubrité, plus précisément dans la lutte contre l’insalubrité et l’assainissement dans les communes de Libreville, d’Owendo et d’Akanda.
A ce qu’il semble, l’opération d’assainissement de ces trois communes de la grande agglomération de Libreville a débuté, il y a plusieurs mois, et se poursuit avec le bouchage des nids-de-poule sur les grands axes, ainsi que la pose de garde-fous sur certains ponts. «Nous avons résorbé les nids-de-poules qui sont sur la voie expresse et cette opération devra se poursuivre. Nous allons mettre beaucoup plus l’accent sur la réhabilitation des garde-fous sur les ponts qui parsèment les voies qui longent les bords de mers» a-t-il déclaré, annonçant par ailleurs la réparation des signalisations horizontales défectueuses.
Concernant le ramassage des ordures qui s’amoncelent dans ces communes, rien ou presque n’a été dit. Cependant, Léon Armel Bounda Balonzi a affirmé que le Premier ministre a instruit les membres du gouvernement à prendre des arrêtés en vue de recadrer «les comportements inciviques» de la population.
Le gouvernement a inscrit l’assainissement urbain dans son programme de développement. Le but visé étant de lutter contre l’insalubrité et d’améliorer les conditions d’existence de la population. Au regard de la situation sur le terrain, les choses ne semblent pas trop bouger sur le front des ordures.