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Le CLR va-t-il quitter la Majorité ?
Publié le mardi 31 decembre 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Jean-Boniface
© Autre presse par DR
Jean-Boniface Assélé, le président du CLR
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Le Cercle des libéraux réformateurs (CLR) qui a effectué sa rentrée politique à Libreville, le samedi 21 décembre 2019, a annoncé, à cette occasion, la tenue prochaine d’un conseil politique en vue de réexaminer sa position au sein du groupement politique de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence. Il n’a pas fallu plus pour créer dans l’opinion, y compris au sein du parti, des avis partagés sur la décision que prendra cette formation politique.

La sortie du Cercle des libéraux réformateurs, à l’occasion de sa rentrée politique, effectuée trois mois après le congrès extraordinaire qui a fait de Nicole Assélé, la nouvelle patronne de cette formation politique, a été marquée par l’annonce de la tenue, à une date ultérieure, d’un conseil politique, qui pourrait être déterminant pour l’avenir de ce parti. En effet, selon le délégué général du CLR, ce conseil politique aura pour but de déterminer l’appartenance ou non du CLR, au sein de la Majorité.

C’est une énième sortie de ce parti politique, qui, semble-t-il, dénonçait l’imbroglio qui existe au sein de la majorité. Dénonçant ce qu’elle a qualifié de «Forces obscures aux relents hégémoniques», tapies au cœur du régime d’Ali Bongo, le Délégué général des libéraux réformateurs a indiqué que l’heure n’est plus à «L’éternelle soumission», mais à la troisième voie que son parti incarne. Ce après avoir réaffirmé son soutien à l’action du président Ali Bongo Ondimba.

A première vue, le CLR semble chercher sa place au sein de cette majorité dont il a toujours été un grand allié politique. Il se dit que le parti de Jean Boniface Assélé ne voudrait pas réellement quitter cette famille et que ce retrait ressemble plus à un chantage pour être reconsidéré, au sein de cette grande famille de la Majorité. Bien que Nicole Assélé a, rappelons-le, affirmé que c’est le Parti démocratique gabonais qui serait à l’origine de la fragilité aujourd’hui de son parti.

Se sentant délaissé, une autre partie de l’opinion estime que le Cercle des libéraux réformateurs voudrait, à travers cette annonce, amener à la réorganisation de la galaxie présidentielle. En effet, ce parti dénonce, jusqu’à ce jour, la violation de la charte du fait des formations politiques qui se réclament du camp présidentiel, mais non signataires de ladite charte. Certains vont jusqu’à dire que la réorganisation de la Majorité que voudrait le CLR, passe soit par l’éviction de ces partis, soit les amener à adhérer à la Majorité par le paraphe de la charte. C’est le cas du Rassemblement des valeurs (RV) et des Sociaux démocrates gabonais (SDG).

«En considération des nombreuses ambiguïtés autour de la Charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence et sa caducité de fait, le CLR ayant activé ses mécanismes de veille et d’alerte politique, saura, dans un avenir très proche et à la lumière de pertinentes recommandations et orientations de son Conseil politique, en tirer les conclusions qui s’imposent pour éventuellement s’en démarquer définitivement ou pas», a déclaré la déléguée générale.

Tout compte fait, la population et les militants restent suspendus à la position du CLR dans un avenir proche.
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