Dynamique unitaire : «Le Gabon n’est pas en crise !»

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Publié le mardi 31 decembre 2019 | Gabon Review

© Gabon Review par DR
Jean Remy Yama, président du Syndicat des enseignants-chercheurs (Snec)

Dynamique unitaire organise une assemblée générale, le 8 janvier à Libreville. Une rencontre au cours de laquelle la confédération syndicale va réaffirmer que le «Gabon n’est pas en crise», et que le pays a suffisamment de moyens pour «résoudre tous les problèmes que connaissent les travailleurs».

Le Gabon a largement les moyens pour résoudre tous les problèmes des travailleurs. C’est l’avis de Dynamique unitaire, qui convie l’ensemble travailleurs à son assemblée générale, le 8 janvier à Libreville. «Dynamique unitaire défend et défendra toujours les intérêts des travailleurs, retraités, leurs familles et l’Etat de droit au Gabon», a affirmé le président de la confédération syndicale.

«Actuellement, la situation du Gabon empire et ne doit laisser personne indifférent. L’assemblée générale du 8 janvier 2020 s’adresse à tous : le Gabon a de l’argent pour résoudre tous les problèmes que connaissent les travailleurs. Et il n’appartient pas une caste de mafieux, actuellement sans tête, de propager la misère et la soumission de tous», a ajouté Jean Remy Yama, relayé par Échos du Nord du 30 décembre.

Plusieurs sujets en rapport avec les travailleurs, ainsi que les retraités, étudiants, élèves et chômeurs, seront au cœur de cette assemblée générale. Il s’agit notamment du nouveau système de rémunération des fonctionnaires, les pensions «provisoires», les retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les agents publics en attente de postes budgétaires, la dette intérieure, l’opération «Scorpion», etc.

«Affranchissons-nous de nos peurs. Le Gabon n’est pas en crise», a insisté Jean Remy Yama, glissant quelques mots sur l’opération «Scorpion». «L’objectif des instigateurs de cette opération, est avant tout de continuer à s’enrichir sur notre dos. C’est ensemble que nous pouvons mettre fin à ce braquage et faire bouger les lignes. Notre force, c’est le nombre», a conclu le leader syndical.

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