C’est par le truchement de sa présidente Georgette Toussaint que l’association Dynamique des femmes est montée au créneau pour dénoncer les pratiques odieuses ou outrageuses des agents de la mairie de la commune de Libreville dirigée par Léandre Nzue, opérant dans la capitale en toute impunité. Une dénonciation qui vient en soutien à celles déjà enregistrées par d’autres acteurs de la vie sociale gabonaise pour les mêmes faits.
Raquette, destruction et confiscation de marchandises, harcèlement, intimidation, chantage et trafic d’influence, tels sont en substance les délits dont se rendent quotidiennement responsables, en les consommant chaque jour dans différents arrondissements de Libreville, les hommes de Léandre Nzue. Ces agents de la mairie de Libreville poussent tellement leurs viles pratiques à leur paroxysme qu’exaspérés de se faire voler et escroquer, les commerçants de la commune avaient unanimement décidé de fermer leurs commerces, mettant ainsi en péril le bien– être des Gabonais, fortement dépendants des enseignes de nos frères étrangers.
L’impact de ces agissements condamnables était tel que Edgard Mboumbou Miyakou, ministre de l’Intérieur de l’époque s’était en urgence empressé de réunir les intéressés afin de les entretenir sur la nécessité de mettre un terme à ces pratiques déviantes et foncièrement délictueuses qui n’honorent pas la mairie de Libreville et par ricochet, son maire Léandre Nzue . Pratiques qui en définitive, n’ont pour effet de ne susciter que défiance, animosité et agressivité. Des recommandations que Léandre Nzue et ses hommes n’ont visiblement pas tenu à respecter à en croire les commerçantes des marchés de Mont-bouët et de Nzeng-Ayong victimes elles aussi, de l’appétit vorace des agents en service à la mairie de Libreville.
Un cri de coeur qui a conduit Georgette Toussaint à sortir de son silence. Soutien indéfectible de la condition de la femme, la présidente de l’association Dynamique des femmes comptant dans ses rangs plus de deux milles femmes a vertement critiqué Léandre Nzue en estimant que par « ses agissements le maire réduit à néant l’ensemble des efforts de notre association visant à vendre la femme gabonaise autonome. En détruisant les marchandises de ces femmes, c’est le capital reçu par ces femmes qui va en fumée. Nous ne pouvons davantage accepter cette façon de faire » s’est-elle désolée non sans faire planer la menace d’une possible action en justice contre le Maire de Libreville et ses agissements condamnables.
La décennie de la femme prônée par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ne saurait s’accommoder des pratiques du maire de Libreville Léandre Nzue visant à clochardiser, dépouiller et précariser les femmes qui se battent avec courage pour s’en sortir dans ce contexte de conjoncture. Si Léandr Nzue est contre la politique du président de la République qu’il se prononce clairement, car ses actes le montrent explicitement.