La mairie de Libreville est outrée par les actes de vandalisme qui défigurent les édifices et les places publiques de la commune. Face à ces comportements «inciviques», la municipalité va sécuriser certains sites, notamment le monument de la Paix, au rond-point de la Démocratie.
Interpellée par l’état de dégradation avancée des édifices publics de la capitale, la mairie de Libreville s’est affairée à réhabiliter certains ouvrages. Des efforts qui commencent à être «sabotés» par les actes de vandalisme, notamment sur le monument de la Paix, au rond-point de la Démocratie, dans le 2e arrondissement.
«L’État fait des efforts. Nous dépensons l’argent du contribuable pour essayer d’améliorer l’image des espaces publics», a souligné l’édile de la ville lors d’une descente nocturne au rond-point de la Démocratie, le 23 décembre. «Maintenant, si les vandales, des gens sans cœur, viennent démonter les drapeaux et projecteurs la nuit, c’est tout à fait malheureux, car c’est fait au bénéfice des populations», a regretté Léandre Nzué, relayé par Gabon 1ère.
Dès son arrivée à la tête de la municipalité de Libreville, en février dernier, Léandre Nzué a lancé un vaste programme de réhabilitation et entretien de certains édifices et places publics de la commune. Face à l’incivisme de certains, la mairie entend veiller au grain. D’autant que ces actes de vandalisme interviennent en période de fêtes de fin d’année, lorsque Libreville revêt ses plus beaux atours.
«Nous ne pouvons que regretter ce genre d’actes. Que les populations comprennent que nous serons obligés d’utiliser la manière forte, car tant que nous serons complaisants, ce genre de comportement continuera (…) Nous allons tout faire pour que ce genre d’actes ne se reproduise plus, quitte à prendre des mesures préventives en mettant la sécurité ici au monument de la Paix», a prévenu Léandre Nzué.