La Banque Mondiale a dévoilé dans un rapport récent, le classement des pays africains les plus prospères de l’année. Avec un PIB évalué à 17,80 milliards de dollars, le Gabon, malgré des critères qui joue en sa défaveur et en dépit d’une conjoncture économique difficile marquée par la baisse des prix du pétrole et des matières premières, se classe au 17ème rang des pays les plus riche en Afrique subsaharienne.
Pour le Gabon, la performance est plus qu’honorable. Avec un produit intérieur brut (PIB) estimé à 17,80 milliards de dollars soit environ 10446,4 milliards de FCFA, il figure au 17ème rang des pays les plus riches en Afrique subsaharienne et à la 22ème place à l’échelle du continent africain dans un classement que vient de publier la Banque mondiale.
Le podium est composé du Nigéria (447 milliards de dollars de PIB), de l’Afrique du Sud (385,53 milliards de dollars de PIB) et de l’Egypte (298,15 milliards de dollars). A l’échelle de l’Afrique centrale, le Gabon se classe 3ème, derrière le Cameroun et la RD-Congo.
Pour le Gabon, il s’agit en réalité d’une solide performance. D’une part, la conjoncture économique internationale lui a été très défavorable ces dernières années avec une baisse des cours du pétrole et des matières premières.
le Gabon, troisième pays le plus riche d’Afrique si l’on considère le PIB par tête d’habitant
D’autre part et surtout, les critères qui concourt à la réalisation de ce classement joue en défaveur du pays. En effet, celui-ci favorise les grands pays (Nigéria, Afrique du Sud, Egypte, RDC…) car il ne prend en compte que le PIB dans sa valeur absolue. Or, le Gabon et ses deux millions d’habitants sont de fait défavorisés.
En outre, ce classement présente l’inconvénient de mal rendre compte de la richesse par habitant. Si l’on considère en effet le PIB par tête d’habitant (en divisant le PIB en valeur absolue par le nombre d’habitants), le Gabon se hisse à la troisième place à l’échelle du continent.
A Libreville, on dit prendre acte de ces classements avec une forme de détachement. « L’essentiel est que les Gabonais constatent concrètement l’amélioration des conditions de vie au quotidien. C’est ça, pour nous, la véritable mesure du succès », commente une source au sein de la Présidence.