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Liberté de la presse : Le Gabon recule encore
Publié le mercredi 18 decembre 2019  |  Gabon Review
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L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié, le 17 décembre, son bilan annuel sur les dangers liés à l’exercice du journalisme dans le monde. Si le Gabon n’entre pas dans la catégorie des pays où les journalistes sont violentés et assassinés, il reste que le pays d’Ali Bongo trône à la 115e place dans le classement de la liberté de la presse en 2019, soit une baisse de 7 points par rapporte à 2018. Ce qui suggère une «inquiétante érosion de la liberté de la presse».

Organisation de défense et de promotion de la liberté de l’information, Reporters sans frontières a publié, le 17 décembre, son bilan annuel sur les dangers liés à l’exercice du journalisme dans le monde. Si cette année, les zones de conflit ont été moins meurtrières pour les journalistes, selon cette association, le Gabon a été, pour sa part, épargné et n’enregistre aucun journaliste tué, ni incarcéré, ni porté disparu.

Dans ce rapport rendu par RSF, aucun journaliste gabonais, de même qu’aucun collaborateur n’a été tué durant cette année. Cependant, le Gabon est très mal loti en ce qui concernant la liberté de la presse. Le pays d’Ali Bongo occupe le 115e rang au classement mondial en 2019. Soit un net recul de 7 places par rapport à 2018 où le pays était 108e. «Qu’ils soient privés ou publics, les médias voient leurs subventions réduites par le gouvernement. Résultat, les médias manquent cruellement de ressources et de moyens. Sous le régime d’Ali Bongo, la culture d’une presse indépendante n’est pas encore établie, la majorité des publications est partisane et l’autocensure est largement pratiquée», écrit RSF sur son site Internet.

Dans son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, en 2019, 49 ont été tués, 389 sont actuellement en détention et 57 sont otages. 8 journalistes ont été tués en Afrique, notamment en Somalie, au Tchad, en Lybie. «Même si le journalisme demeure un métier dangereux, le nombre de tués n’a jamais été aussi bas depuis 16 ans», souligne RSF. Le Mexique est actuellement le pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes, à égalité avec la Syrie, un pays en guerre, relève RSF.
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