C’est ce qu’indique la Société autoroutière du Gabon (SAG) dans un communiqué diffusé ce weekend dont nous en reproduisons ici une partie. Pour rappel, le projet de Transgabonaise, une route qui traversera le pays du nord au sud-est sur 780 km, a reçu le feu vert en octobre dernier. Elle devrait être livrée au plus tard en 2023.
« La SAG est en charge de la conception, l’aménagement, le financement et l’entretien de la RN1 et de la RN3 sur le tronçon Owendo- Ndjolé-Carrefour Leroy-Lastourville-Moanda-Franceville au travers d’un Contrat de Partenariat de type PPP pour une durée de 30 ans.
Cette route, dite Trans-gabonaise, qui s’étend sur environ 780 kilomètres linéaires, est la route principale qui traverse le pays d’est en ouest. C’est une route charnière qui représente le point de jonction entre toutes les routes nationales : de l’est, du Sud (où des projets agricoles se développent) au Nord, jusqu’au Cameroun, (d’où proviennent une grande partie des produits vivriers vendus au Gabon).
Hautement stratégique pour le pays, elle se trouve actuellement dans un état de dégradation avancé qui ne permet ni le transport des marchandises ni celui des personnes dans des conditions sécuritaires acceptables.
Ce réaménagement, dont le coût total s’élèvera à 600 milliards de francs CFA permettra d’offrir aux populations une route praticable et générera la création de 3000 emplois directs et indirects. »
Pour rappel, la SAG est une société de droit gabonais détenue par Meridiam et GSEZ SA. Méridiam a développé plusieurs partenariats avec l’Etat gabonais dont la construction du Terminal Minéralier d’Owendo.