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Le FMI décaisse 72,7 milliards de FCFA supplémentaires en faveur du Gabon et affiche ostensiblement son soutien à l’opération anti-corruption en cours
Publié le mardi 17 decembre 2019  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Siège du FMI à Washington (Etats-Unis)
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Ce nouveau décaissement intervient alors qu’une vaste opération anti-corruption est en cours dans le pays et que le projet de loi de finances pour 2020 est en passe d’être adopté. D’un montant de 123,5 millions de dollars (72,7 milliards de FCFA), il porte le total des fonds reçus jusqu’à présent par Libreville à 518,5 millions de dollars (305,2 milliards de FCFA) sur les 642 millions de dollars approuvés dans le cadre d’un programme d’aide triennal conclu en juin 2017.

Plus que 123,5 millions de dollars à recouvrer et la totalité du prêt accordé par le FMI sur une durée de trois ans au Gabon aura été libéré. Ce lundi 16 décembre, le conseil d’administration du FMI a approuvé un nouveau décaissement de 123,5 millions de dollars (72,7 milliards de FCFA), portant le total des fonds reçus jusqu’à présent par Libreville à 518,5 millions de dollars (305,2 milliards de FCFA) sur les 642 millions de dollars approuvés dans le cadre d’un programme d’aide triennal conclu en juin 2017.

Point important, le FMI justifie ce nouveau décaissement par « la poursuite des mesures de lutte contre la corruption et d’amélioration de la gouvernance, essentielles pour renforcer le climat des affaires et promouvoir une croissance inclusive. »

Alors que la vaste opération anti-corruption lancée au Gabon début novembre avait donné lieu à quantité de spéculations, les uns prédisant qu’elle dissuaderait le FMI et les autres partenaires du Gabon de coopérer avec lui, les autres sous-entendant que « les remous à la tête de l’Etat » ternirait l’image du Gabon, le FMI vient de s’inscrire en faux par rapport à ses rumeurs en affichant ostensiblement son soutien à l’opération anti-corruption en cours.

C’est ce qu’explique un responsable du département Afrique du FMI, joint par téléphone. « Le Gabon doit continuer en ce sens. Certes, la lutte contre la corruption ne doit pas être ponctuelle ni sélective, mais permanente et non exclusive. Les autorités gabonaises en sont conscientes. On sent en tout cas, ce qui est nouveau, une volonté de faire différemment », confie cet économiste qui voit d’un bon œil les nouvelles nominations à la tête des administrations centrales et des entreprises publiques intervenues depuis un mois. « Le profil des gens nommés est davantage fondé sur l’expertise et l’expérience que par le passé. Il ne s’agit pas de nominations politiques comme on aurait pu le craindre », commente-t-il.

Dans son rapport, le FMI confirme le redressement de l’économie gabonaise en 2019 avec une croissance attendue à 3,4 % contre 0,8 % l’année précédente.

L’Institution de Bretton Woods indique par ailleurs que s’il est nécessaire pour le Gabon de continuer à « maîtriser ses finances publiques », il convient de « combler le déficit en infrastructures, améliorer le capital humain, apurer les arriérés intérieurs et renforcer le secteur financier. »
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