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Les bourbiers de la route nationale N°1 seront « bossés » par la Société Autoroutière du Gabon et Colas
Publié le lundi 16 decembre 2019  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Axe Pk5-Pk12 : Colas interrompt à nouveau les travaux faute d’impayés
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La Société Autoroutière du Gabon (SAG) et Colas ont signé un contrat portant sur la réparation de l’axe PK59.5/74.5 sur la Route nationale numéro 1 (RN1), selon un communiqué officiel parvenu à AD dimanche.

Les très fortes pluies survenues récemment ont engendré une détérioration majeure de l’axe routier empêchant la circulation et impactant la sécurité des riverains et voyageurs. Le gouvernement a donc saisi la SAG en urgence afin de trouver une solution pour remettre la route en état de marche dans les plus brefs délais.

La SAG, ayant une concession avec l’Etat gabonais pour réparer et réhabiliter cet axe, a engagé Colas (leader spécialisé dans la construction et l’entretien d’infrastructures de transports et d’aménagements urbains) afin d’œuvrer sur la remise en état de la route.

La SAG est une société de droit gabonais détenue par Meridiam et GSEZ SA. Méridiam, a développé plusieurs partenariats avec le Gabon dont la construction du Terminal Minéralier d’Owendo, un actif stratégique pour l’Économie du pays.

La SAG est en charge de la conception, l’aménagement, le financement et l’entretien de la RN1 et de la RN3 sur le tronçon Owendo- Ndjolé-Carrefour Leroy-Lastourville-Moanda-Franceville au travers d’un Contrat de Partenariat de type PPP pour une durée de 30 ans.

Cette route, dite Trans-gabonaise, qui s’étend sur environ 780 kilomètres linéaires, est la route principale qui traverse le pays d’est en ouest. C’est une route charnière qui représente le point de jonction entre toutes les routes nationales : de l’est, du Sud (où des projets agricoles se développent) au Nord, jusqu’au Cameroun, (d’où proviennent une grande partie des produits vivriers vendus au Gabon).

Hautement stratégique pour le pays, elle se trouve actuellement dans un état de dégradation avancé qui ne permet ni le transport des marchandises ni celui des personnes dans des conditions sécuritaires acceptables.

Ce réaménagement, dont le coût total s’élèvera à 600 milliards de francs CFA permettra d’offrir aux populations une route praticable et générera la création de 3000 emplois directs et indirects.

Antoine Relaxe
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