Cette confidence, c’est celle d’un membre du collectif de dix opposants gabonais dont les propos sont retranscris dans l’hebdomadaire Jeune Afrique à paraître cette semaine.
Toute vérité n’est pas bonne à dire. C’est sans doute ce qu’aura à l’esprit la dizaine de membres qui composent le collectif d’opposants Appel à agir à la lecture de la prochaine édition de l’hebdomadaire Jeune Afrique.
« On est conscient que certains se servent de notre plateforme comme d’un tremplin pour leur carrière », confie à l’hebdomadaire un des membres du collectif au détour d’un article consacré à ce mouvement que les politologues qualifient de « liquide » en raison de ses contours mal identifiés.
Ces dernières semaines, certains de ses membres ont eu du mal à masquer leur agacement vis-à-vis d’un des leurs en particulier : Anges Kevin Nzigou.
Strapontin médiatique
Le jeune avocat, omniprésent dans les médias, a eu le don d’agacer en particulier les « politiques » du collectif (Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi et Nicolas Nguema) qui lui reprochent de se servir d’Appel à agir comme d’un strapontin pour accélérer sa carrière.
Les dernières sorties médiatiques de celui qui a été chargé entre autres de la défense de Brice Laccruche Alihanga et de Christian Patrichi Tanasa dans le cadre de l’opération anti-corruption, sont loin d’être du goût de tous ses camarades.