Pour pouvoir respecter l’objectif de l’Accord de Paris de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C, voire 1,5°C, les États africains doivent s’orienter vers les énergies propres et vers les économies d’énergie. Deux exigences que l’Association ivoirienne d’efficacité énergétique et des énergies propres, qui présentait ses travaux à la COP 25, a inscrit dans sa liste de priorités.
L’Afrique où vit 17% de la population mondiale ne représente pour l’instant que 4% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Or, deux tiers de la population du continent africain vit aujourd’hui sans électricité. L’Afrique se trouve donc à la croisée des chemins concernant ses choix énergétiques, un des nombreux sujets discutés à la COP 25 qui s’achève à Madrid.
Président de l’Association ivoirienne des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, un réseau d’entreprise, Edi Borraud présente deux grands panneaux qui montrent entre autres des installations photovoltaïques. « Nous avons des entreprises spécialisées en efficacité énergétique, qui ont une connaissance plus pointue, et il y en a qui sont spécialisées dans l’énergie solaire. Nous réunissons ces deux compétences », explique-t-il.... suite de l'article sur RFI