Deux jours avant la fin de la 25e Conférence des parties (COP25) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), mercredi 11 décembre dernier, le ministre en charge du Plan climat, Lee White, a porté haut la voix du Gabon, lors de la séance plénière ministérielle.
appelant les impacts dévastateurs des changements climatiques et l’urgence de protéger les forêts, le membre du gouvernement gabonais a plaidé pour des engagements plus ambitieux permettant d’améliorer les conditions de vie des générations futures. En plus de limiter la hausse de la température mondiale avant 2020.
" La courbe des émissions mondiales ne cesse de grimper. Si on perd les forêts du bassin du Congo, on perd la pluie en Ethiopie et dans le Sahel. Cela entraînerait des centaines de millions de migrants climatiques. D’où l’impérieuse nécessité d’impulser ce changement de paradigme nécessaire à redonner confiance à cette jeunesse mondiale, à qui nous avons le devoir de léguer une planète propre, équitable et prospère ", a-t-il argué.
Le ministre a mis à profit cette tribune pour rappeler les actions majeures entreprises par le numéro un gabonais en faveur de l’environnement. Tant au niveau national qu’international. "Avec 88% de territoire couvert de forêts, notre pays a fait le choix d’exploiter rationnellement celles-ci et de sanctuariser les zones de haute valeur, pour assurer un développement durable", a relevé le ministre gabonais des Forêts.