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Nomination de Noureddin Bongo : «Une stratégie de conservation du pouvoir», selon Ndong Sima
Publié le jeudi 12 decembre 2019  |  Gabon Review
Conference
© Autre presse par DR
Conference de presse de Raymond Ndong Sima, ancien Premier ministre
22 septembre 2017.
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L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, de 2012 à 2014, Raymond Ndong Sima estime que la création de la fonction de Coordinateur général des affaires présidentielles n’est pas opportune. C’est une mauvaise décision.

Le débat sur la création du poste de Coordinateur général des affaires présidentielles et la nomination du fils de président Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, pour occuper cette fonction, continue d’enfler dans le pays.

L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, de 2012 à 2014, Raymond Ndong Sima, s’est exprimé le 11 décembre sur ce débat. Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre récuse cette promotion. Il y voit «une stratégies de conservation et de consolidation du pouvoir».

Pour cet ancien chef du gouvernement et ancien candidat à la présidence de la République, «le débat sur la fonction de Coordinateur général des affaires Présidentielles qui a lieu depuis le 5 décembre dernier illustre à merveille le fossé qui s’est creusé entre le sommet de l’État et le reste du pays».

Ironisant sur la fenêtre d’opportunité de cette nomination, Raymond Ndong Sima s’étonne du mépris des gouvernants. «Pendant que le peuple se débat pour savoir comment joindre les deux bouts, aller de Libreville à n’importe quelle autre ville du pays, y compris pour aller y enterrer ses morts, la nomenklatura affine ses stratégies de conservation et de consolidation du pouvoir».

«Non, la création de la fonction de Coordinateur Général des Affaires Présidentielles n’est pas opportune. C’est une mauvaise décision», a-t-il clamé. Pour cet économiste, «le premier assistant du président de la république au Gabon et partout ailleurs dans le monde est son directeur de cabinet». «Il voit tous les dossiers qui arrivent sur la table du président, assiste à tous ses entretiens. Omar Bongo a bien nommé Pascaline Bongo directeur de son cabinet sans que cela ne soulève de protestations véhémentes», a-t-il rappelé.

Sans souffler sur les braises, le Premier ministre propose une voie médiane : «il y a des moments où il faut savoir reculer et tenir compte de l’opinion des autres». Pour lui, «ceux qui argumentent pour justifier la création de cette fonction qu’elle soit ou non confiée au fils du président, l’enfoncent dans l’erreur. Et si cette fonction était confiée à un autre gabonais, elle ne serait pas plus acceptable», a-t-il mis en garde.
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