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Affaire Ndoundangoye : Faustin Boukoubi appelle au respect des règles de l’Etat de droit
Publié le mardi 10 decembre 2019  |  Gabon Media Time
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée nationale
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L’interpellation, le 7 décembre dernier à Port-Gentil, de l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics et actuel député du deuxième arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye a relancé le débat autour de l’immunité parlementaire. Selon Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée nationale et député du Parti démocratique gabonais (PDG), les autorités compétentes doivent persévérer les règles de l’Etat de droit.

La vague d’interpellations de hauts cadres de l’administration publique et parapublique, y compris d’anciens ministres, depuis le 12 novembre dernier continue de défrayer la chronique. Dans une interview accordée au quotidien L’Union, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi est revenu sur les événements de ces derniers jours, notamment le cas du député du deuxième arrondissement de Franceville, Justin Ndoundangoye.

Interpellé le samedi 7 décembre dernier à Port-Gentil, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Pointe-Noire au Congo, l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Justin Ndoundangoye a été très vite relâché. Pour cause, celui qui est actuellement député du deuxième arrondissement de Franceville a eu le temps, après son limogeage du gouvernement de faire toutes les formalités d’usage pour siéger à l’hémicyle et jouit donc de son immunité parlementaire.

Interrogé sur la procédure de levée de l’immunité parlementaire par notre confrère de L’Union, Faustin Boukoubi a rappelé que cette dernière est encadrée par un règlement de l’Assemblée nationale. Il a également assuré que l’Assemblée nationale doit être saisie par le garde des Sceaux pour demander la levée d’immunité parlementaire d’un député. Cette action est suivie d’une résolution, puis est débattue en séance plénière avant d’être votée par l’ensemble des députés. Enfin, le bureau de l’Assemblée nationale statue en dernier ressort et saisit le gouvernement.

Il faut souligner que l’immunité parlementaire a été instituée afin de protéger les députés « dans le cadre de leurs fonctions des mesures d’intimidation venant du pouvoir politique ou des pouvoirs privés et de garantir leur indépendance et celle du Parlement ». Il ne fait aucun doute que Faustin Boukoubi entend faire respecter la loi. « Les autorités compétentes en ont pleinement conscience et préserveront les règles de l’Etat de droit », a-t-il confié aux confrères.
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