Représentée par son directeur chargé du Développement, Eric Ghebali, la multinationale française a renouvelé, jeudi, au chef du gouvernement gabonais son souhait de diversifier ses actions dans le pays. Elle ambitionne d’assurer la collecte et la valorisation des ordures ménagères d’abord à Libreville et plus tard à l’intérieur du pays.
Déjà cité pour la reprise de l’ensemble des activités de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le Groupe Suez qui, selon des indiscrétions, ne s’intéresserait qu’à la distribution de l’eau, pourrait se voir également confier la gestion des ordures ménagères des mois après la rupture de contrat avec Averda. C’est, en tout cas, ce qui ressort de l’audience accordée, vendredi 6 décembre à Libreville, par Julien Nkoghe Bekale à Eric Ghebali et les membres de sa délégation. Le directeur chargé du Développement de la multinationale française a proposé au Premier ministre l’expertise de sa structure dans le domaine, informe la Primature.
Les tractations entamées depuis deux ans, à en croire l’Immeuble du 2-Décembre, pourraient égalent aboutir à la création d’un site d’enfouissement des déchets ménagers à Libreville. Ceci conformément aux attentes du président de la République qui aurait sollicité, en 2017, le groupe français spécialisé dans les questions environnementales.
«Cette entreprise envisage de devenir un partenaire stratégique du Gabon sur les questions liées à l’environnement», précise la Primature qui annonce «la réhabilitation de la décharge existante», au cas où les discussions en cours aboutissent à des signatures de contrats. Si rien n’est encore décidé, les ambitions de Suez au Gabon se limiteraient pour l’heure à Libreville et les communes environnantes.