Toutefois, le texte n'a pas été voté à l'unanimité. Certains élus ont préféré, qui voter contre, qui s'abstenir. Y compris au sein du groupe parlementaire PDG, plutôt majoritaire à l'Assemblée nationale.
Plusieurs semaines après la présentation du projet de loi de finances 2020 par les ministres financiers de l'époque, devant la Commission des Finances, du Budget et des Comptes publics de l'Assemblée nationale, le texte a été adopté, lundi en fin d'après-midi. Les ressources et les charges de l'Etat s'établiraient, en équilibre, à 3 330 milliards 773 millions 722 mille 478 francs CFA.
S'agissant des charges, il faut souligner que budget devrait permettre, entre autres, de poursuivre les réformes en cours en matière de gestion active de la dette publique en vue de la rendre plus soutenable et mieux préparer les échéances de remboursement pour les années à venir (2021, 2022 et 2023) ; permettre la maîtrise des dépenses courantes afin de dégager les marges pour financer davantage les investissements des infrastructures de base dans les secteurs prioritaires ; etc.
Notons que le projet de loi de finances 2020 n'a pas fait l'unanimité des élus à l'Assemblée nationale. Les six députés non inscrits dont la voix a été portée par Jean-Robert Ngouloungana ont voté contre. Ces derniers déplore la faiblesse des dotations allouées aux secteurs comme la santé, l'enseignement supérieur, l'emploi, la formation professionnelle, etc. A noter aussi que les députés du groupe parlementaire "Les Démocrates" (LD) ont opté pour l'abstention. Tout comme deux députés du Parti démocratique gabonais (PDG)...