Gabon : Ali Bongo Ondimba au four et au moulin

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Publié le mardi 3 decembre 2019 | LaLibreville.com

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Le président Ali Bongo a renouvelé sa confiance au premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé

Tout en s’occupant d’affaires très locales, le chef de l’Etat gabonais garde un œil attentif sur l’agenda international, comme le montre son activité sur les réseaux sociaux aujourd’hui.

« J’ai reçu ce matin le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé pour faire le point sur les mesures urgentes en faveur des sinistrés du Moyen-Ogooué et celles destinées à prévenir de telles inondations. Répondre aux besoins de la population est la mission première de l’Etat. J’y veillerai quotidiennement », a indiqué Ali Bongo Ondimba sur Twitter et Facebook ce matin.

La semaine dernière, le numéro un gabonais avait frappé du poing sur la table. Suite aux inondations début novembre dans le Moyen-Ogooué, il avait déploré l’attentisme du gouvernement qui avait tardé à apporter les réponses adaptées. Résultat : vendredi dernier, le premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, s’est rendu en personne à Lambaréné et à Ndjolé, d’où il a annoncé une batterie de mesures urgentes, ainsi que des solutions afin de prévenir de telles catastrophes ou, à tout le moins, d’en limiter les effets.

Si le président rappelle son implication sur les sujets du quotidien qui sont au cœur des préoccupations des Gabonais, il se montre, dans le même temps, très attentif à l’agenda international. Ainsi, il n’a pas manqué de se fendre d’un tweet à l’occasion de l’ouverture de la COP 25 ce lundi à Madrid.

« La forêt brûle, les eaux montent, la planète suffoque. La COP 25 qui s’ouvre aujourd’hui doit être le lieu d’engagements concrets et renforcés. Un devoir vis-à-vis des générations futures. A cette occasion, le Gabon portera haut la voix de l’Afrique, dont le rôle sera déterminant », a clamé M. Bongo Ondimba sur ses réseaux sociaux un peu plus tard dans l’après-midi.

Il faut dire que l’enjeu est de taille. Le Gabon, dont le territoire est recouvert à 85 % par l’un des deux poumons verts de la planète, la forêt équatoriale, est réputé être l’un des pays les plus en pointe en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. L’implication directe et personnelle du président Ali Bongo, ancienne et constante sur le sujet, y est pour beaucoup et explique pour partie le « leadership » gabonais en la matière sur le continent. Jusqu’en janvier prochain, c’est d’ailleurs lui qui assure la présidence du Comité des chefs d’État africains sur le changement climatique (Cahoscc), comme il l’a fait depuis février 2017.

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