Une mini-enquête de Gabonactu.com auprès des services de la Direction générale des recherches (DGR) et du tribunal de première instance de Libreville révèle que l’opération scorpion a permis jusqu’à vendredi d’interpeller un total de 22 personnes.
Sur les 22 personnes interpellées, 21 ont été déférées devant la Cour judiciaire spéciale. 13 personnes ont été formellement inculpé et placé sous mandat de dépôt. Parmi eux, des personnes très connues comme Ike Ngouoni, l’actuel porte-parole de la présidence de la République, Christian Patrici Tanasa, conseil politique du président de la République. Il est poursuivi pour des actes posés pendant qu’il dirigeait la compagnie nationale des Hydrocarbures. Deux autres prisonniers de taille, Renaud Allogho Akoué, ex Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale et Ismaël Ondias Souna, ex DG de la société équatoriale des mines.
Tous sont poursuivis pour détournement des fonds, corruption, concussion ou blanchiment des capitaux. « Ils sont confondus par leur salaire officiel qui n’a aucun rapport sur leur niveau de vie, leurs immobilisations meubles et immeubles et leurs avoirs en banques », indique un enquêteur.
Sur les 21 personnes entendues, 6 sont relaxées. Elles ont bénéficié d’un non lieu. Les poursuites contre elles tombent. Par contre 2 autres personnes sont inculpées mais laissées en liberté provisoire.
L’enquête de Gabonactu.com n’a pas pu établir le cas de la 22ème personne interpellée. Son identité et ses fonctions ne sont pas connues.
Une source proche du dossier a confié à Gabonactu.com que les enquêtes se poursuivent, des nouvelles interpellations dans les prochains jours ne sont pas exclues. « Nous irons jusqu’au bout. Il ne s’agit pas d’une mise en scène comme le prétendent certaines personnes dans les réseaux sociaux », s’est défendue la source.