Pour le compte de l’année académique 2019-2020, sur 58 établissements évalués, 31 ont reçu l’accord d’habilitation, 7 ont été fermées, 4 ont vu leur demande rejetée et 10 n’ont pas soutenu leur dossier et le reste a reçu des habilitations avec amendements.
L’horizon s’est un peu éclairci dans la «jungle» de l’enseignement supérieur privé. Après la première phase des travaux de la Commission pour l’enseignement supérieur privé, les résultats définitifs des évaluations des établissements privés d’enseignement supérieur pour le compte de l’année académique 2019-2020 ont été publiés.
Sur 58 établissements identifiés, 31 ont reçu l’accord d’habilitation à fonder et l’autorisation à ouvrir un établissement d’enseignement supérieur. Parmi eux, la plupart de ceux qui étaient placés sous accompagnement d’une commission pour remplir certaines formalités relatives à leurs conformités. L’École supérieure de gestion d’informatique et des sciences (Egis), l’École supérieure d’hôtellerie de Libreville (Eshol), ou encore l’École supérieure de la mer (ESM) font partie de cette cohorte.
Un groupe de 4 établissements a reçu l’habilitation à fonder et à ouvrir un établissement d’enseignement supérieur, mais a été placé sous surveillance pendant toute l’année académique 2019-2020 pour le suivi de certaines recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est le cas notamment de l’École supérieure de commerce et de technologie (ESCT) ou encore l’Institut supérieur de management et de social. Ils devront, entre autres, ajuster leurs maquettes pédagogiques aux règles d’affectation des volumes horaires et de crédits en vigueur dans le système LMD.
À eux s’ajoutent deux établissements dont les habilitations et autorisations ont été reconduites, mais sommés de fermer certaines filières. L’Institut de développement des entreprises et des administrations (IDEA) devra fermer la filière QHSE/Productique pour personnel enseignant qualifié insuffisant et l’Institut de management et des sciences appliquées (Imsa) pour l’interdiction de la filière Santé.
La Commission a ordonné la fermeture de 7 établissements déjà sanctionnés à l’issue de la première phase des travaux pour diverses raisons. Parmi eux figurent l’Institut moyen et supérieur international des sciences de la santé (IMSIS), l’Institut d’application de l’ingénierie des systèmes (INAIS) ou encore l’Institut de leadership (Lid) et l’Ipam ESAMMI fermé «pour présentation de documents frauduleux».
La demande d’habilitation à fonder et l’autorisation à ouvrir un établissement d’enseignement supérieur ont été refusées à 4 établissements parmi lesquels, l’Institut de formation technologique (IFT) et l’Institut africain d’administration et d’études commerciales (IAEC). Disparaissent également dans le paysage de l’Enseignement supérieur privé, 10 établissements qui n’ont pas soutenu leurs dossiers. Il s’agit, entre autres, de la Centrale de l’entrepreneuriat (CEE) et de l’Institut supérieur d’agronomie et de foresterie du bois et de l’environnement.