Chef-lieu de province du Moyen-Ogooué, la ville de Lambaréné est en proie aux effets désastreux des pluies diluviennes qui ne cessent de s’abattre sur cette ville du centre du pays. Préoccupé par la situation, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a annoncé via son compte Twitter, une visite du gouvernement en terre migovéenne ce vendredi 29 novembre 2019 pour apporter son aide matérielle aux sinistrés.
Depuis la série de pluies diluviennes qui s’abattent sur le territoire national en ce mois de novembre, certaines villes sont plus frappées que d’autres. En effet, pleinement baignée par l’Ogooué, les villes de Ndjolé et Lambaréné sont de plus en plus vulnérables aux inondations. Une situation alarmante et qui laisserait réfléchir quand on sait que le chef de l’exécutif avait affirmé à l’aube des élections présidentielles de 2009 « Je ne serais heureux que si les Gabonais sont heureux », avait-il déclaré. Afin de rester fidèle à ses convictions, Ali Bongo Ondimba a instruit son gouvernement sur la visite des sinistrés de cette région du Gabon.
Cette visite consiste à apporter son aide aux victimes de ces sinistres. Un engagement réitéré par le numéro un gabonais via son compte officiel Twitter « La situation de nos compatriotes de Ndjolé et Lambaréné du fait d’inondations exceptionnelles est préoccupante», a-t-il exprimé le mercredi 27 novembre dernier. Avant de poursuivre, en indiquant les missions assignées à cette visite. «J’ai donc donné instruction au gouvernement de se rendre sur place pour venir en aide à ces sinistrés pour certains en détresse sociale» , a-t-il indiqué.
Ainsi donc, Ali Bongo Ondimba déjà engagé dans le rééquilibrage des classes sociales via le principe d’égalité de chances. Une façon de montrer l’exemple en sa qualité de garant de la sécurité des populations nationales. Sans doute que cet élan du coeur épousera l’assentiment des Migovéens en détresse. Vivement que ce type d’actions soient étendues sur toute l’étendue du territoire et ce, de manière préventive plutôt que curative comme dans le cas d’espèce.