Ali Bongo a demandé au gouvernement de se rendre dans le Moyen-Ogooué, où les villes de Lambaréné et Ndjolé sont frappées par les inondations. L’instruction du président gabonaise vise à venir en aide aux victimes de ces sinistres.
Très préoccupé par le bien-être des Gabonais, le chef de l’État s’est montré alerte sur la situation du Moyen-Ogooué. Principales villes de cette province, Lambaréné et Ndjolé, traversées par le fleuve Ogooué, sont «noyées» par les inondations découlant des pluies diluviennes survenues ces derniers jours.
«La situation de nos compatriotes de Ndjolé et Lambaréné du fait d’inondations exceptionnelles est préoccupante», a regretté Ali Bongo, dans un tweet publié tard dans la nuit du 27 novembre. Le président gabonais a envoyé le gouvernement au chevet des sinistrés des inondations dans ces deux villes. «J’ai donc donné instruction au gouvernement de se rendre sur place pour venir en aide à ces sinistrés pour certains en détresse sociale», a indiqué Ali Bongo, promettant qu’«une solution rapide sera trouvée».
Une fois de plus le chef de l’État opte pour une solution post-événement. Un peu avant la mi-novembre, 2 000 familles victimes d’inondations, dans la Ngounié et le Moyen-Ogooué, ont reçu du gouvernement une enveloppe 500 millions de francs CFA. Ali Bongo et son gouvernement gagneraient à s’attaquer au problème à la racine, car il y a urgence. Au-delà des pluies diluviennes et la montée des eaux, l’urbanisation pose problème et facilite les inondations à Lambaréné et Ndjolé.