Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers au Gabon mériterait d'être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d'attribution des terres dans le pays.
« Nous restons mobilisés et nous voulons aller plus loin, nous exigeons par exemple toujours la publication des titres fonciers », explique Jean-Valentin Leyama, coordonnateur de « Touche pas à ma terre ».
Ce mouvement été né en octobre suite à la décision du gouvernement gabonais, le 2 octobre, de transférer « à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) les titres fonciers de l’État » pour que celle-ci devienne « un véhicule capable de lever des fonds sur le marché aussi bien national qu’international pour le compte de l’État en vue du financement des projets de développement ».... suite de l'article sur Jeune Afrique