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Gabon : « Face à la corruption et l’enrichissement illicite, le bras de la justice ne doit pas trembler » (Ali Bongo Ondimba)
Publié le samedi 23 novembre 2019  |  LaLibreville.com
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© aLibreville.com par D. R.
Conseil des Ministres du mercredi 02 octobre 2019
Mercredi 02 octobre 2019. Gabon - Présidence de la République. Le Chef de l`Etat, Ali Bongo Ondimba a dirigé les travaux du Conseil des Ministres
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« Les responsables publics doivent être exemplaires », a par ailleurs indiqué sur son compte Twitter le chef de l’Etat gabonais qui a présidé ce vendredi une session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature marqué par des mouvements aussi nombreux (25 au total) qu’importants.

Il faut s’en doute y voir un lien avec les auditions menées ces derniers jours dans le cadre des enquêtes anti-corruption visant d’ex-responsables publics.

« J’ai présidé ce vendredi le Conseil supérieur de la magistrature », a commencé par rappelé le chef de l’Etat gabonais, de nouveau fermement aux commandes du pays.

« Le bras de la Justice ne doit pas trembler face à la corruption et l’enrichissement illicite qui n’ont pas leur place au Gabon », a-t-il poursuivi en écho semble-t-il aux opérations « Scorpion » ou « Mamba 2 » en cours dans le pays.

Et le numéro un gabonais de conclure son tweet par cet avertissement : « Les responsables publics doivent être exemplaires. »

Depuis son retour définitif au Gabon après cinq mois d’éloignement en raison d’un AVC survenu en octobre 2018, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités. « Il est capital pour notre nation d’en finir une fois pour toutes avec la corruption qui gangrène nos institutions, il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance », avait-il martelé dans son discours du 8 juin dernier.

Quelques jours plus tard, pour la première fois de son Histoire, le gouvernement gabonais comptait en son sein un ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques, en la personne de Francis Nkea Ndzigue, les membres du gouvernement ont dû se conformer à l’obligation de déclaration de leur patrimoine et l’opération « Mamba » (mains propres) semble avoir été réactivée à travers l’opération « Scorpion » en cours.

C’est dans ce cadre là que s’inscrivent les mouvements opérés ce vendredi au sein de la magistrature. Une preuve tangible qu’il s’agit bien, non d’une opération de communication comme certains ont tenté de la caricaturer, mais d’une lame de fond.
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