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CEMAC : Ona Ondo sur une chaise éjectable pour gestion unilatérale et opaque?
Publié le vendredi 22 novembre 2019  |  Gabon Media Time
Malabo
© Autre presse par CEMAC
Malabo :Budget de la Commission et recrutement en toile de fond
Le Président de la Commission de la CEMAC, Pr Daniel Ona Ondo a présidé une réunion d`information ce mercredi 11 septembre 2019, au siège provisoire de la Commission à Malabo.
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Nommé à la présidence de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) le 17 février 2017, le Pr Daniel Ona Ondo commencerait à faire grincer des dents au sein de ladite organisation. Selon l’Agence Ecofin, la « gestion unilatérale et sans concertations » de l’ancien Premier ministre gabonais, susciterait l’indignation de ses collègues, notamment de sa vice-présidente Fatima Haram Acyl.
Alors que se prépare le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) qui aura lieu à Yaoundé ce vendredi 22 novembre 2019, c’est un tout autre sujet qui cristallise l’attention. Après deux ans et demi passées à la tête de la Commission de la CEMAC, le Pr Daniel Ona Ondo se trouverait au coeur d’un scandale.

En effet, selon l’Agence Ecofin, ce dernier ferait preuve de beaucoup trop d’unilatéralité dans son mode de gouvernance. Ainsi, que ce soit pour des recrutements, des nominations ou encore l’attribution des marchés, l’ancien Premier ministre gabonais ne respecterait pas « le principe de collégialité censé guider l’action à la commission, visant à garantir que tous les Etats membres se sentent impliqués dans les décisions, afin d’y adhérer plus aisément », comme l’a souligné un haut responsable de la commission.

Dans ce contexte, de nombreuses voix s’élèvent pour critiquer la gouvernance de l’homme qui est à la tête de cette instance sous-régionale depuis le 17 février 2017. Pis, dans une note écrite par la vice-présidente de la commission, Fatima Haram Acyl, à son président et dont l’Agence Ecofin a pu obtenir une copie, cette dernière s’indignerait du traitement peu compatible avec les statuts de la CEMAC que lui applique le responsable.

Connue des chefs d’Etat selon les indiscrétions de plusieurs sources concordantes, cette situation aurait frôlé à deux reprises l’incident diplomatique. Avec un mandat qui court jusqu’en 2021, l’équipe dirigeante actuelle se retrouve au coeur du cyclone, alors même que des décisions fortes sont attendues pour l’avenir d’une sous-région qui commence à peine à sortir du marasme. Un scandal qui, s’il est avéré, pourrait ternir l’image du Gabon dans la sous-région.
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