La chasse aux sorcières si l’on peut l’appeler ainsi sur les directeurs généraux des entreprises publiques membres de l’Association des jeunes émergents volontaires continue. Herman Nzoundou Bignoumba Administrateur directeur général (ADG) de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) aurait fait l’objet d’une interpellation de la part des éléments de la Direction générale de contre ingérence et de la sécurité militaire communément appelée B2 alors qu’il rentrait de voyage ce dimanche 17 novembre 2019.
Après Renaud Allogho Akoue directeur (DG), de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Ismaēl Ondias Souna DG de la Société équatoriale des mines ( SEM), Jeremy Ayong ADGA de la Gabon Oil Marketing, ce serait au tour de Herman Nzoundou Bignoumba, Administrateur directeur général se la Caisse de dépôts et consignations (CDC) de subir les affres de « l’opération scorpion » déclenchée depuis mercredi 13 novembre par les forces de défense.
Comme ses comparses, des suspicions de détournements de fonds et de malversations financières importantes sont les chefs d’accusation qui pèseraient sur l’actuel dirigeant de la CDC et membre éminemment important de la galaxie Ajev. Il semblerait donc que le gouvernement se soit lancé dans une vaste opération d’arrestation, avec un dénominateur commun, leur appartenance et soutien au mouvement dont le président n’est autre que l’ancien directeur de cabinet, « conseiller intime » du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga.
Des arrestations devenues récurrentes qui depuis plusieurs jours, ne surprennent presque plus. Mieux, l’opinion s’est lancée dans une vaste campagne de spéculation, imaginant l’identité des prochains directeurs et proches de Brice Laccruche Alihanga subir le même sort que les autres fidèles compagnons de celui qui assume la paternité de la litanie « qui boude bouge ! »
Des arrestations quoique spectaculaires, qui souffrent dun manque accru de communication de la part du gouvernement et de la première autorité concernée dans le dossier, le procureur de la République Olivier Nzaou. Toutes choses qui amènent les observateurs de la vie sociale et politique du Gabon à affubler à toutes ces opérations, le statut réducteur de simple mise en scène, pour divertir l’opinion et détourner son attention des problématiques plus importantes et plus pertinentes.